Du sel dans les nuages pour lutter contre le réchauffement ?

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C'est une première, les États-Unis ont testé un procédé de géoingénierie en extérieur pour tenter de limiter le réchauffement climatique. Si des expériences similaires ont déjà été menées en Asie et au Moyen-Orient, cela n'avait jamais été officiellement le cas aux États-Unis. Dans le détail, l'expérimentation s'est déroulée mardi 2 avril dans la baie de San Francisco en Californie d’après le journal Scientific American, et cela, sans que personne ne soit au courant.Des chercheurs de l'université de Washington ont tenté de gérer le rayonnement solaire, via la géoingénierie. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’idée était sur le papier assez folle : injecter certaines substances dans les nuages pour les rendre plus brillants et leur permettre de réfléchir davantage les rayons du soleil. En les renvoyant en dehors de la Terre, la chaleur de la lumière repart aussi vers l'espace. Le test effectué début avril n'était qu'une première phase d'un processus plus long, car d'autres tests vont avoir lieu ces prochaines semaines, et cela jusqu'à la fin du mois de mai. Concrètement, les substances injectées sont des aérosols constitués de sel de mer. Problème, l’impact écologique n’est pas négligeable car ces particules de sel retombent forcément ensuite sur terre et dans les océans. Ceci dit, en interagissant avec les lois de l'atmosphère, les chercheurs risquent de perturber l'évolution de la météo, et dans l'atmosphère, tout est lié, un phénomène en influence un autre, ce qui signifie qu’injecter du sel dans les nuages pour renvoyer la chaleur vers l’espace entrainera forcément des réactions en chaines que l’on ne maitrisera pas.Pourquoi faire ça dans le secret ? Car les scientifiques responsables de l'expérience craignaient des protestations de la part des citoyens et des rassemblements. Le projet aurait été financé par des investisseurs de la Silicon Valley, mais aussi par des associations écologiques. Une expérience similaire avait déjà été prévue par l'université d'Harvard en mars, mais cette fois-ci au niveau de la Suède… un test qui avait finalement été annulé face aux protestations des habitants. Pour le moment, les chercheurs impliqués dans l'expérience américaine ont refusé de répondre à toute question de la presse concernant les résultats du premier test, mais aussi sur les craintes environnementales que cela soulève. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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