Histoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard - Episode 8 : L’affaire du collier - 26/08/2020
Histoire criminelle, les enquêtes de Scotland Yard - En podcast af RTBF
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Entre Paris et Londres, 1913 Nous voici rue de Provence, à Paris, au cœur du quartier des négociants en joaillerie. Cette histoire va nous plonger dans l’univers des négociants en pierre et en perles, dans les « coulisses » de la grande joaillerie. Comme à son habitude, Henri Salomons empaquète un bijou suivant une procédure qu’il maitrise bien. Et pour une destination qu’il connaît bien : à Londres, chez Max Mayer, l’un des plus grands négociants en joaillerie de la capitale anglaise. Voilà 20 ans que les deux hommes travaillent ensemble. Mais ce mardi 15 juillet 1913 n’est pas une journée comme les autres… Le bijou dont s’occupe Henri Salomon est d’une beauté et d’une valeur exceptionnelles… Il s’agit d’un collier composé de 61 perles roses. C’est un objet unique et rare. Mais ce jour est aussi différent des autres car, pour une fois, le colis n’arrive pas à bon port… Le paquet est bien parvenu à Londres, à Hatton Gardens, dans le quartiers des joailliers de la capitale anglaise. Mais Max Mayer a l’œil, et il remarque tout de suite que le paquet a une allure légèrement inhabituelle. Alors il se dépêche de briser les cachets, déchirer le papier bleu qui entoure la boite qui doit contenir l’écrin avec le collier. Mais la boite est fendue… et l’écrin est… vide ! Enfin, pas tout à fait vide : il y a des morceaux de sucre. Max Mayer contacte sa compagnie d’assurance : la Lloyd’s… et puis… Scotland Yard. Le vol d’un collier aussi exceptionnel nécessite l’expertise des plus fins limiers d’Angleterre. Bien entendu, la presse en fait ses gros titres. Que ce soit en Angleterre ou en France. Le vol du collier de perle devient, dans les pages des journaux français, “ L’affaire du collier ”. Mais la valeur de l’objet volé, et son caractère unique, vont embarrasser les auteurs du vol.