Louis Malle, du "Monde du silence" à la trompette de Miles Davis
Les Matins Jazz - En podcast af Laure Albernhe et Mathieu Beaudou
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Jusqu'à ce qu'il place Jeanne Moreau et Maurice Ronet devant sa caméra, il n'avait "filmé que des poissons", expliquait-il avec malice. Ce matin, on se souvient de Louis Malle, le réalisateur d'"Ascenseur pour l'échafaud", son premier film après "Le monde du silence", tourné avec le Commandant Cousteau (qui lui avait valu une Palme d'Or et un Oscar). Pour celui-ci, il a fait appel à Miles Davis, à qui il a montré son film avant de le laisser improviser et enregistrer devant les images sur grand écran. Mais ça n'était pas la seule prouesse de ce premier film, pour lequel Louis Malle, lassé des vieux clichés parisiens, avait tenté d'inventer un Paris moderne. C'est que qu'on l'entend nous raconter dans les Matins Jazz, en ce 25e anniversaire de sa disparition. On évoque aussi l'Amérique d'aujourd'hui qu'a saisie dans son objectif le photographe Peter Van Aegtmel (Agence Magnum), la nouvelle série ado de Netflix, "Grand Army", qui aborde les difficultés des adolescents à vivre dans cette Amérique, et aussi le projet de biographie illustrée de Sister Rosetta Tharpe, la "femme qui inventa le rock'n roll".