Saidiya Hartman nous emmène "A perte de mère - Sur les routes atlantiques de l’esclavage"

Les Matins Jazz - En podcast af Laure Albernhe et Mathieu Beaudou

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En 2007, l’universitaire africaine-américaine Saidiya Hartman a publié aux Etats-Unis un ouvrage important dans lequel elle mêle le fruit de ses recherches — une exploration de l’histoire, sur les routes de l’esclavage, le retour vers la “terre-mère”, cette Afrique à laquelle ont été arrachés les esclaves — , et le récit de sa propre expérience, à la 1e personne. A la fin des années 90, elle est elle-même retournée au Ghana, sur la trace supposée, et peut-être fantasmée, de ses ancêtres. Elle fait donc elle-même l’expérience de ce “retour” à la fois symbolique et physique dont rêvent pas mal d’Africains-américains. Pour nous parler de ce livre passionnant “A perte de mère - Sur les routes atlantiques de l’esclavage” (Ed. Brook), sa traductrice Maboula Soumahoro, qui nous explique qui est Saidiya Hartman, une voix importante de la littérature africaine-américaine encore peu connue en France. On parle donc littérature et lecture le jeudi dans les Matins Jazz. Fabien Simode, le directeur des Médiathèques de Maisons-Alfort s'interroge aujourd'hui sur la fonction des prix littéraires. Enfin, c'est presque de la littérature. C'est en tout cas une relecture. En l'occurrence, une relecture jazz de la usique de Beethoven, à laquelle va se livrer le pianiste Paul Lay ce soir dans le cadre du festival Djazz Nevers.        Maboula son  “A perte de mère - Sur les routes atlantiques de l’esclavage”, de Saidihya Hartman (Ed. Brook) ^traduit par Maboula Soumahoro

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