Idée reçue n°4 : être victime, c'est pour la vie?

Rester Vivante(s). Le podcast pour combattre les idées reçues sur les violences dans le couple - En podcast af JULIE MAMOU-MANI

Quand Sarah Barukh raconte son histoire avec le sourire, elle sent qu’en face d'elle, on doute. Comme si, lorsqu’on a été victime, il fallait continuer d’en porter le costume pour être légitime. Pourtant, pour elle, il ne peut plus être ce bourreau. Sarah ne veut plus être cette victime aujourd’hui. Parce qu'elle a choisi la vie. Hésitante, incertaine, mais elle a fait ce choix. Victime ne peut donc pas être ce qu'elle est, ça ne peut pas la définir. Elle l'a été sur une période précise, avec un début et une fin. Et cette fin, elle y a droit. Pour que ce passage de sa vie puisse un jour donner une saveur plus subtile à ses futures joies, elle a le droit d’avoir terriblement souffert et aussi de ne plus souffrir.Victime un jour, victime toujours ? Est-on condamnée à être une victime toute sa vie quand on l'a été ? Non, et elle n'est pas la seule à le penser.Sortir d’une situation de violence dans son couple demande une force inouïe. Ce combat, cette lutte acharnée, offre aussi le droit de ne plus être victime. Autour de Julie Mamou-Mani, Isabelle Steyer, avocate en droit pénal et droit de la famille, spécialiste du droit des femmes et des enfants victimes de violences physiques, psychologiques ou sexuelles mais aussi Gilles Lazimi, médecin, militant contre les violences faites aux femmes et aux enfants au sein notamment du collectif féministe contre le viol (CFCV) et de SOS femmes 93. Il est également maître de conférences en médecine générale à l’Université Pierre et Marie Curie.Si vous doutez de ce que vous vivez, faites le test "suis-je victime de violences" sur www.125etapres.org Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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