À la Une: combien de temps la guerre en Ukraine va-t-elle durer?

Revue de presse des hebdomadaires français - En podcast af RFI - Søndage

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Libération explique que « selon le Washington Post, les renseignements américains estiment que Kiev n'atteindra pas ses objectifs avant la fin de l'année. Kiev, nous dit Libération, a déjà reconnu, à plusieurs reprises, que la contre-offensive ne se passait pas aussi bien qu'envisagé début juin. Or, les forces ukrainiennes n'ont plus que quelques semaines : après, ce sera l'hiver et les mauvaises conditions météorologiques rendront les opérations militaires plus difficiles et favoriseront le statu quo. Mais ce n'est pas la seule option envisagée. Ainsi, la spécialiste en stratégie Isabelle Dufour, interrogée par le journal, en envisage une autre : « Un effondrement du Kremlin. "l'épisode de fin juin avec la mutinerie de Prigojine a montré à quel point il était fragile. »Des fouilles pour retrouver les soldats allemands exécutés par la Résistance en 1944C'est le Figaro qui raconte : « Des fouilles ont commencé pour retrouver les corps de membres de la Wehrmacht et d'une Française exécutés par la Résistance en juin 1944. Un épisode resté secret pendant près de quatre-vingts ans. Jusqu'à ce qu'un ancien maquisard de 98 ans révèle toute l'histoire en mai dernier. » Cela se passe dans la petite ville de Meymac en Corrèze, où ont commencé les recherches pour retrouver les dépouilles des soldats allemands. Ces exécutions surviennent dans un contexte de représailles, après le massacre d'Oradour sur Glane, non loin de Meymac. « Le 10 juin 1944, 643 femmes, hommes et enfants sont brûlés ou mitraillés à Oradour sur Glane. Et c'est le 12 juin que les résistants reçoivent l'ordre d'exécuter leurs 47 prisonniers. Alors qu'à l'époque déjà, précise le journal, la convention de Genève protège formellement les prisonniers de guerre. Quoi qu'il en soit, le délai de prescription de trente ans, est aujourd'hui largement dépassé. »Polémique autour du rappeur Médine« Médine, le rappeur qui divise la gauche », titre la Croix qui explique : « La venue prévue de Médine à l’université d’été d’Europe Écologie Les Verts jeudi 24 août fait polémique à la suite de ses propos sur le réseau social Twitter jugés antisémites, y compris dans les rangs des Verts. » De quels propos s'agit-il exactement ? « Dans un tweet récent », détaille La Croix, Médine qualifie l’artiste et essayiste franco-gambienne Rachel Khan, juive et petite-fille de déporté, de « resKHANpée » et la décrit comme une personne « dérivant chez les social traîtres et bouffant au sens propre à la table de l'extrême droite ». Des propos qui ne passent pas pour certains écologistes, dont Sandrine Rousseau ou Noël Mamère.De son côté, Libération estime au contraire qu'avec Médine, « les écologistes assument le débat de l'antisémitisme ». Et revient sur la querelle autour de l'essayiste Rachel Kahn, proche de la macronie, nous dit-on, et auteure de cette petite phrase : « Tout le monde critique l'invitation de Médine aux journées d’été des écologistes, alors que c’est une très bonne idée pour l’atelier traitement des déchets. La polémique, poursuit le journal, met aussi en lumière un clivage à gauche. Car la réaction diffère du côté des insoumis. » Interrogé par Libération, le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, récuse le caractère antisémite des propos de Médine. « On peut trouver son jeu de mots pas malin et pas intéressant, mais pas antisémite, estime-t-il. L'affaire fait du bruit jusque dans les rangs du gouvernement. Le ministre délégué chargé de l’Industrie, Roland Lescure, qui avait insisté pour venir débattre avec les écologistes de l’industrie verte, a annulé sa venue. En privé, il confie que "la pression est trop forte" sur ce sujet dans la majorité présidentielle », précise Libération.Point météoC'est le cas du Figaro, qui nous explique qu'un « dôme de chaleur va s'abattre sur la France durant les six à dix jours prochains... Ce dôme de chaleur qui bloque les nuages et renforce l'ensoleillement, pourrait faire grimper le mercure, jusqu'à 41 degrés, dans le Languedoc-Roussillon ». Un épisode qui inspire même un éditorial au journal, lequel constate innocemment : « Avec le réchauffement climatique, on n'a pas fini d'être surpris. Vague de chaleur tardive ou précoce, coups de vents inattendus, tempête de neige ou de grêle hors saison, météo d'hiver en été ou d'été en hiver. À chaque fois que le thermomètre s'affole, on est déconcerté. Un étonnement qu'il serait peut-être temps de surmonter... Mais ce ne sera pas grâce aux écologistes, estime le Figaro. En vingt ans, la nécessité de modifier nos modes de vie a incontestablement grandi dans la conscience collective. Certes, comment et à quel prix ? Loin des élucubrations des écologistes, fustige le Figaro, la bonne formule reste à trouver ». Mais le Figaro se garde de préciser, où il compte la trouver.

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