À la Une: les adieux de Karim Benzema au Real Madrid

Revue de presse des hebdomadaires français - En podcast af RFI - Søndage

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« "Les histoires d’amour finissent mal en général", disait la chanson. Dans le cas de Karim Benzema, c’est tout l’inverse, s’exclame Le Parisien. Son départ du Real Madrid, annoncé hier, a suscité une pluie d’hommages de la part de ses supporters. Et pour son dernier match, contre l’Atletico Bilbao, il a inscrit un pénalty avant d’être lancé dans le ciel de Madrid par ses coéquipiers. La légende a tiré sa révérence, tête haute. »Karim Benzema aura gagné 25 trophées, dont cinq Ligues des champions, dans la capitale espagnole. « Une empreinte royale, un bilan prodigieux », s’extasie L’Équipe. Quatorze saisons, 354 buts en 648 matches. Cinq Ligues des champions, donc, mais aussi quatre Supercoupes d’Europe, cinq coupes du monde des clubs et quatre championnats d’Espagne... Commentaire du quotidien sportif : « Quatorze saisons dans le poste le plus exposé du football européen s’achèvent, parce que toutes les histoires ont une fin, parce qu’il a 35 ans, parce qu’il ne reviendra plus en équipe de France, désormais, parce qu’il n’a plus de Coupe du monde à préparer, et parce que s’il pourra faire autre chose, autrement, il ne pourra pas faire mieux. »En Arabie saoudite ?Justement et la suite ? Réponse du Monde : « comme Lionel Messi, Karim Benzema fait l’objet d’une cour forcenée du royaume saoudien engagé à tout va dans une géopolitique sportive – quelques années après son voisin qatari. Porté en triomphe par ses coéquipiers après le coup de sifflet final, hier lors de la rencontre contre Bilbao, le numéro 9 français n’a pas dévoilé ses intentions concernant l’épilogue de sa carrière. »Toutefois, assure L’Équipe, il ne fait guère de doutes que « Karim Benzema devrait s’engager avec le club saoudien d’Al-Ittihad, qui lui offrirait un contrat de deux ans avec un salaire net de 100 millions d’euros par saison. » Comment refuser une telle offre…Le secteur de l’immobilier en péril…À la Une également, le gouvernement au secours du secteur de l’immobilier… « Tout à l’heure, à 17h30, précisément, pointent Les Échos, le Conseil national de la refondation consacré au logement devrait annoncer des mesures chocs pour soutenir le logement en France. »« La nécessité d’agir, vite et fort, est réclamée à cor et à cri par toute la filière, dans le neuf comme dans l’ancien, souligne le quotidien économique. Pour les représentants de la Fédération des promoteurs immobiliers, "ce malade chronique" qu’est le secteur de la promotion tricolore "vient d’arriver aux urgences". Quant au marché de la revente, il est jugé dans une situation tout aussi grave. L’activité du résidentiel s’affaisse mois après mois et devrait rebasculer sensiblement sous la barre du million de transactions à la fin de l’année. »Alors quel plan prévoit le gouvernement ? On en connait déjà les grandes lignes. « Prêt à taux zéro prolongé, caution publique pour les locataires élargie, locations à loyer intermédiaire développées, fin de la niche fiscale Pinel… Voici les principales mesures », pointe Le Monde. Mais pour les professionnels, « la montagne a accouché d’une souris… ». En effet, relève Le Parisien, « beaucoup attendaient, notamment, des mesures fiscales pour relancer l’investissement, mais il n’en est rien. » « Clairement, ce n’est pas l’électrochoc que nous attendions »,martèle Olivier Salleron, le patron de la FFB, interrogé par le journal. « Ça va limiter la casse, mais c’est loin d’être suffisant. En réalité, il faudrait des mesures fortes comme le plafond du PTZ relevé à 40 %, le retour à l’ancien Pinel et une prime pour inciter les maires à construire. »De plus en plus d’agressions contre les élus !Enfin, « ces élus qui ont peur », c’est le grand titre de Libération qui pointe « les menaces, les insultes et les agressions » dont les élus font de plus en plus l’objet. Dernière affaire en date : « Montjoi, dans le Tarn-et-Garonne, ses 167 habitants et son maire, Christian Eurgal, 75 ans, désormais sous protection policière après avoir reçu des menaces de mort, après avoir été intimidé dans sa propre mairie. À l’origine de cette situation : un arbitrage banal rendu par le maire sur une histoire de contentieux de voisinage entre un agriculteur, soutenu par un influenceur d’extrême-droite, et un habitant, d’origine étrangère. »Commentaire de Libération : « on n’a sans doute pas pris la mesure de la quotidienneté des insultes, lettres anonymes, menaces, intimidations que reçoivent les élus, dans la vraie vie ou via les réseaux sociaux. La culture du clash fait déjà pas mal de dégâts dans de nombreux pans de la société, déplore le journal. Elle s’apprête à gangrener la politique. Le gouvernement a promis d’alourdir les sanctions, de mieux protéger les élus. Les partis politiques planchent aussi sur le sujet. Il y a urgence. »

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